L'abrogation de l'allocation temporaire d’attente (ATA), effective depuis vendredi 1er septembre, est vivement critiquée par la CGT Insertion probation. Selon le syndicat, les jeunes sortant de prison vont perdre le droit à "l’unique allocation à laquelle ils étaient éligibles" .
Conformément à un décret paru en mai dernier, l'allocation temporaire d’attente (ATA), destinée à certaines catégories d’étrangers et de personnes en attente de réinsertion (bénéficiaires de la protection subsidiaire et apatrides, anciens détenus…), a été supprimée le 1er septembre — ceux ayant des droits ouverts à cette prestation avant cette date continuant d’en bénéficier jusqu’à leur expiration.Une abrogation particulièrement dénoncée par la CGT Insertion probation, qui déplore que les jeunes sortant de prison vont perdre le droit à "l’unique allocation à laquelle ils étaient éligibles" et seront redirigés vers un dispositif "qui n’a rien d’équivalent". Les personnes auparavant éligibles à cette prestation relèvent désormais des dispositifs de droit commun, comme le revenu de solidarité active et la garantie pour les moins de 25 ans.
Or l’ATA pouvait…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?