Comme au théâtre, la pratique du récit de vie tient de la convention : si le dispositif confine à l’épure tant il est simple – un lieu, un travailleur social, un usager –, le champ des possibles est infini, tant en termes d’espaces d’échanges – un bureau, le domicile, la rue –, de qualités des protagonistes que de mondes explorés. Une scène en plusieurs actes dont le mécanisme sommaire – l’un se raconte, l’autre écoute – n’exclut pas la complexité. Une bulle, en marge des contingences quotidiennes, qui permet aux professionnels de voler des minutes aux tâches techniques et aux bénéficiaires (migrants, personnes en situation de handicap ou de dépendance,…
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