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La bienveillance, une pratique qui ne se décrète pas

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Philippe Merlier

Philippe Merlie est chercheur en philosophie associé à l'université de La Réunion

Crédit photo DR
TRIBUNE - Après avoir distingué « bienveillance », « bienfaisance » et « bientraitance », et proposé de réanimer la notion de « bien-veuillance »(1), Philippe Merlier, chercheur en philosophe, montre comment l’idée de bienveillance a été dévoyée à la fois par son usage courant et par la rhétorique du néolibéralisme managérial.

« Récurrent sous la plume de Montaigne et en usage au XVIe siècle, le terme de “bien-veuillance” laissait entendre la volonté de vouloir le bien d’autrui. Dans ce terme on entend “que je veuille” : le “vouloir” et non le “veiller”. Cela importe, car dans la “bienveillance” il y a l’idée de “veiller à”, ou de “veiller sur”, voire de “surveiller”, avec la connotation paternaliste de ce dernier. On veille sur l’autre, de sa hauteur hiérarchique. Il y a cependant une différence de taille entre veiller sur autrui et vouloir son bien. On peut être bien

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