Toute menue, le visage fatigué mais éclairé par un large sourire, Aïcha a cessé d’avoir peur (1). Installée depuis six mois dans l’un des appartements du centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) La Roseraie, à Agen, dans le Lot-et-Garonne, la jeune femme a découvert les délices de l’autonomie. Entre les murs protecteurs du meublé, entourée de ses trois enfants et accompagnée par une équipe rompue à la problématique des violences conjugales, elle ne craint plus ni les cris, ni les diktats de son conjoint, d’une trentaine d’années son aîné. « Il ne voulait pas que je…
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