C’est devenu un rituel. Chaque mardi, elle arpente les couloirs de cet hôtel de Sainte-Luce-sur-Loire, en banlieue nantaise. Un ancien « First Class », dont le nom aux faux airs de prestige ne masque ni les murs décatis, ni l’atmosphère sans âme de ces lieux reconvertis en hébergement temporaire. Accompagnée de Morgane Le Texier, bénévole, Nolwenn David, facilitatrice communautaire, frappe aux portes d’une quarantaine de chambres : celles occupées par des familles relevant du 115 ; puis celles des hommes isolés, que France Horizon accompagne dans le cadre d’un centre d’accueil et d’examen des situations (CAES). Derrière les portes, beaucoup d’absences, quelques visages connus d’occupants dont on s’enquiert…
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