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Détention : le septième art derrière les barreaux

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Projection d'un film au studio de cinéma Image et Mouvement à la prison des Baumettes 

Crédit photo Edouard Hannoteaux
A la prison des Baumettes, à Marseille, l’association Lieux fictifs initie les détenus au cinéma. Dans le cadre d’un festival, ils reçoivent une formation à la critique et à l’analyse de l’image. Et peuvent ensuite être membres du jury et se rendre à la remise du prix Renaud-Victor.

A dossés aux grilles, la mine tantôt fatiguée, tantôt reposée, de jeunes détenus patientent dans un couloir étroit, au pied des fils barbelés. Ils sont une douzaine, ce vendredi 27 juin. La grande majorité d’entre eux ne dépassent pas la trentaine. Et tous sont incarcérés à la prison des Baumettes, à Marseille, dans la structure d’accompagnement à la sortie (SAS). Ouvert en juin 2018 à titre expérimental, ce bâtiment de 100 places, situé dans l’ancienne maison d’arrêt pour femmes, accueille des détenus condamnés à des peines de moins de deux ans et ceux à qui il reste moins de deux années à purger. C’est le cas de Walid, 22 ans. Les traits adolescents et…
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