Faute d’évaluation récente et significative à ce sujet, la prostitution des mineurs reste aujourd’hui encore difficile à quantifier. Différentes sources judiciaires et associatives s’accordent toutefois à dire que les victimes sont de plus en plus nombreuses. « Le phénomène se développe en partie grâce aux réseaux sociaux, qui permettent aux proxénètes de repérer les vulnérabilités, de manipuler les victimes et de faire du chantage. L’exploitation d’autrui est également rendue très facile par Internet, où il suffit de poster une annonce pour planifier un rendez-vous », explique Stéphanie Caradec, directrice générale du Mouvement du Nid, lors d’une visioconférence organisée vendredi 3 juillet par l’Assemblée des femmes(1). Elle rappelle pour autant que le sujet n’est pas nouveau et que l’association a retrouvé dans ses archive
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