Participer à l’inclusion en milieu ordinaire. Les pôles d’appui à la scolarité ont été pensés comme des réponses aux besoins des élèves en situation de handicap. Cela peut notamment se traduire à travers un accompagnement humain par un éducateur spécialisé, une assistante d’éducation ou encore un professeur spécialisé et membre du réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté. Au stade de l’expérimentation, ces derniers devraient être généralisés grâce à la proposition de loi pour « renforcer le parcours inclusif des enfants à besoins particuliers » de la députée Julie Delpech (Ensemble pour la République).
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Faire de la scolarisation en milieu ordinaire une priorité. Dans un sondage OpinionWay pour APF France Handicap, les Français se sont prononcés sur la place de la scolarité des élèves en situation de handicap.
- Sur l’échantillon interrogé – 1030 personnes âgées de 18 ans et plus – 65% considèrent comme un sujet prioritaire le fait de permettre à tous les enfants d’avoir une place à l’école.
- L’amélioration des conditions en classe (58%) et le renforcement de la formation des enseignants (52%) arrivent en deuxième et troisième position dans la liste des sujets primordiaux.
- Est également pointé du doigt une mobilisation insuffisante du gouvernement sur la question de la scolarité de ces élèves.
- Pour 75% d’entre eux, l’Etat ne fait pas suffisamment d’efforts, quand 25% se disent satisfaits de son action.
Comment est perçue la scolarisation en milieu ordinaire ? Par ailleurs, dans la conception que la population a de la scolarisation des enfants en situation de handicap en milieu ordinaire, le sondage OpinionWay pour APF France Handicap fait apparaitre qu’une majorité de Français n’y voit que des effets positifs (74%). Plus précisément :
- 89% considèrent que cela peut avoir des effets positifs dans la sensibilisation des autres élèves,
- 87% estiment que leur scolarité peut être bénéfique pour la solidarité et l’entraide entre les enfants,
- 84% la regarde comme un bienfait pour l’apprentissage des élèves en situation de handicap,
- 83% jugent, quant à eux, que cela peut être utile dans la lutte contre les discriminations.
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Enfin, sur les 1030 répondants, plus de la majorité (60%) pense que la présence d’élèves en situation de handicap aurait un impact positif dans la classe. D'un autre côté, 27% considèrent que cela n’aurait aucune incidence, quand 12% y voit des retombées négatives.
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