Les métiers de l’aide à domicile se sont largement développés ces dernières années afin de répondre au vieillissement de la population. Mais ce secteur, à 95 % féminin, est très exigeant et très précaire comme le démontre une récente étude de la Dares (direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) (1). Premier constat, les professionnelles de l’aide à domicile déplorent des horaires de travail « très morcelés et atypiques » : 75,6% sont à temps partiel contre 19,7 % des autres salariées, un peu plus de la moitié (51 %) n'ont pas les mêmes horaires tous les jours et 15 % ne connaissent pas leurs horaires une semaine à l'avance.
De plus, elles travaillent davantage les week-ends et jours fériés et 29 % déclarent ne pas avoir 48 heures de repos consécutives. Autant de contraintes qui, selon la Dares, augmentent le risque de
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