Durant ses premières années en tant qu’accompagnatrice d’élèves en situation de handicap (AESH), Aurélie Lye a eu à sa charge un seul jeune « multi-dys », du CM1 au lycée, à Agen (Lot-et-Garonne). Dix ans plus tard, ses conditions de travail et la qualité de l’accompagnement qu’elle peut fournir n’ont plus rien à voir : avec trois élèves, « il faut jongler entre les emplois du temps pour être présente dans les matières les plus centrales ».
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Depuis la rentrée, elle passe ses matinées dans une école élémentaire pour épauler un enfant présentant un trouble déficit de l’attention ; puis elle file au collège l’après-midi, auprès de deux élèves de 4e souffrant de phobie scolaire, de crises d’angoisse et d’une
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