« Ce sont des chiffres alarmants », martèle Florence Perret, administratrice et porte-parole de l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei). « Comment peut-on entrer dans les apprentissages si on a une à deux heures de scolarisation par semaine ? Comment peut-on seulement apprendre à lire et à écrire ? »
Faute de données officielles, le réseau Unapei a mené l’enquête auprès de 38 associations qui représentent 3 603 enfants de 3 à 16 ans accompagnés dans les établissements médico-sociaux. Résultat : 13 % n’ont aucune heure de scolarisation par semaine, 38 % ont entre 0 à 6 heures, 30 % ont entre 6 à 12 heures et 19 % ont plus de 12 heures. Sans compter les plus de 4 400 enfants inscrits sur liste d’attente d’un établissement ou structure comme un institut médico-éducatif (IME) ou un inst
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