Au petit matin du 15 novembre 2013, une embarcation de fortune provenant des Comores est interceptée par les autorités françaises au large de Mayotte. A son bord, 17 personnes, dont deux enfants de 5 et 3 ans qui sont venus rejoindre leur père, établi de façon légale à Mayotte depuis presque dix ans.
Après un contrôle d’identité sur la plage et un contrôle sanitaire, une procédure administrative de reconduite à la frontière est enclenchée. Les enfants, comme les 15 autres personnes de l’embarcation, sont placés en rétention. Le même jour, à 16h30, ils sont placés à bord d’un navire et renvoyés aux Comores. Dans ce court laps de temps, le père des enfants n’a pas eu le temps de prendre contact avec ses enfants.
Dans un arrêt rendu jeudi 25 juin dernier, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) condamne la France pour violation
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