"Dans le campement de la Villette, plus de 1 000 personnes vivent aujourd'hui dans près de 700 tentes collées les unes contre les autres sous les ponts du périphérique, le long du canal ou du quai du Lot. Les conditions de vie de ces personnes sont inacceptables et contraires aux droits fondamentaux inhumains ou dégradants." Ce constat, posé par le Défenseur des droits dans un communiqué publié le 16 avril, intervient alors qu'il avait missionné ses équipes pour mener une observation, le 12 avril, dans le campement de la Villette, à Paris. Il estime que cette situation est symptomatique de "l'échec de la politique européenne de l'accueil des exilés" qui, en France, se traduit par "une saturation des dispositifs d'accueil" et par une augmentation du nombre d'exilés contraints de subir "des conditions de vie déplorables"
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