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L'injonction au bonheur, un problème?

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Gérard Neyrand revient notamment sur les origines de la pensée positive et sur l'être humain devenu "entrepreneur" de son propre épanouissement.

Crédit photo DR
[L'ESPRIT OUVERT] Le discours positiviste et le développement personnel nous enjoignent à être heureux coûte que coûte. Une idéologie qui a le vent en poupe. Mais que le sociologue Gérard Neyrand remet en cause dans son dernier ouvrage, car elle s’inscrit dans une logique néolibérale qui dénie les déterminants sociaux et psychiques caractérisant chaque individu. Et conduit à une marchandisation du soutien.

Sociologue et professeur émérite à l'université de Toulouse, Gérard Neyrand est spécialiste des relations privées et de la famille. Son dernier ouvrage s'intitule Critique de la pensée positive (éditions érès).

A quand remonte l’irruption de la pensée positive ?

Cette notion a été formalisée par le pasteur Norman Vincent Peale dans son livre La puissance de la pensée positive, paru en 1952 aux Etats-Unis et vendu à des millions d’exemplaires(1). Mais les prémices se manifestent dès le XIXe siècle avec, d’une part, l’émergence de la réclame qui véhicule des messages positifs et, d’autre part, la diffusion de valeurs protestantes selon lesqu

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