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Quand le travail social se fabrique un imaginaire colonial

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Dessin de terrain d’une assistante sociale ayant effectué un voyage imaginaire au Cameroun en 1952.

Crédit photo DR
[MÉMOIRES DU SOCIAL] Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, durant quinze ans, une formation destinée aux assistantes sociales a eu pour objet de les préparer à partir œuvrer dans les colonies. Selon une démarche parfois nourrie d’a priori et de fantasmes.
 

À la demande du ministère de la France d’Outre-mer, des sessions de formation spécialisée pour le service social aux colonies ont été organisées à partir de février 1945 au sein de l’Ecole des surintendantes d’usine (aujourd’hui Etsup) et se sont poursuivies jusqu’en 1960. Elles étaient réservées aux assistantes sociales diplômées d’Etat ayant entre 21 et 35 ans, après examen médical certifiant leur aptitude à affronter le climat des colonies. Cette formation durait cinq mois (via un cours le samedi), délivrant en fin de session un certificat d’orientation coloniale.

Issues pour la plupart de la France métropolitaine, ces jeunes femmes se sentent appelées par une mission. Bien qu’elles aient appris durant leur scolarité la formation et la « grandeur » de l’empire colonial, aucune d�

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