Accompagnés d’enfants, des demandeurs d’asile ressortissants albanais, bosniens et kosovars ont attaqué l’Etat français devant la Cour européenne des droits de l’Homme en 2013, avec l’aide des organisations non gouvernementales (la Cimade et le Gisti). Leur grief : avoir été hébergés pendant plusieurs mois à même le béton dans un campement de tentes sur un parking et ne pas avoir bénéficié d’une prise en charge matérielle et financière prévue par le droit national.
Cette année-là, en effet, le préfet de la Moselle a décidé d’ouvrir un campement sur un ancien parking en raison de la saturation des dispositifs d’hébergement dans le département. Cinq mois plus tard, le campement provisoire a été démantelé et fermé.
La Cour note que « l’a
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