Des progrès sont à réaliser en termes de respect de la vie privée des enfants. Dans un rapport publié le 17 novembre, la défenseure des droits appelle à davantage sensibiliser au cyberharcèlement, à mettre en place des chambres individuelles dans les structures ou encore à créer des lieux de « ressourcement » en ville destinés aux mineurs mal logés. Autant de pistes pour rendre possible la construction d’une intimité.
« La préservation de la vie privée et de l’intimité des enfants repose sur des conditions concrètes (…). Certaines peuvent sembler anecdotiques ou accessoires, mais aucune ne l’est. » Publié le 17 novembre, quelques jours avant la Journée internationale des droits de l’enfant, le rapport de la défenseure des droits, Claire Hédon, met en lumière l’importance du respect de la vie privée des mineurs, « encore trop souvent » réduits à l’état d’objets de droit. Entremêlée de citations et de propositions des premiers concernés, la publication s’attache à donner des clés de compréhension pour
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