Au cœur du quartier de la fosse 3, à Sallaumines (Pas-de-Calais), Célya Moungari repère un adolescent seul sur un banc. Elle s’approche, en compagnie de l’éducateur avec qui elle intervient en duo ce jour-là. Taciturne, le jeune homme lui fait signe de s’asseoir à ses côtés et répond sporadiquement aux questions de la psychologue. Une dizaine de minutes plus tard, elle revient vers son collègue, qui s’était écarté pour leur laisser de l’intimité. « Il voulait juste parler, sans pression, sans jugement », raconte-t-elle sans en dévoiler plus. La semaine passée, Célya Moungari se trouvait sur un city-stade, en pleine partie de pétanque avec un groupe de jeunes. C’est alors qu’une jeune fille se met à pleurer. Un peu à l’écart, cette dernière évoque ses angoisses nocturnes, ses difficultés à la maiso
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