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Petite enfance : la Cnaf détaille les mesures du « plan de rebond »

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Photo d'illustration.

Crédit photo Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Adopté le 2 février 2021, le « plan de rebond » prévoit l’investissement de 200 millions d’euros. Objectif : pallier les effets de la crise sanitaire sur le développement de l’offre d’accueil des jeunes enfants et la réduction des inégalités territoriales et sociales inscrits dans la convention d’objectifs et de gestion 2018-2022.

« Avec le déploiement du plan rebond petite enfance, la branche famille entend aider les gestionnaires à surmonter la crise sanitaire et renforcer la capacité des CAF à impulser et accélérer la création de places », explique Vincent Mazauric, directeur général de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), dans une circulaire du 17 mars 2021 qui détaille les mesures de ce plan.

200 millions d’euros vont ainsi être investis. Cette somme vise à apporter un soutien provisoire aux structures pour maintenir le parc existant, inciter les partenaires des CAF à poursuivre les objectifs de développement et à soutenir l’exercice groupé de l’accueil individuel. Le détail de certaines aides à l’investissement a déjà été publié, par la mise à jour des barèmes d’aides collectives d’action sociale.

L'objectif de 30 000 nouvelles places difficilement tenable

Avec la convention d’objectifs et de gestion (COG) 2018-2022 qu’elle a signée avec l’Etat, la Cnaf s’est engagée à créer 30 000 nouvelles places d’accueil des jeunes enfants et à pérenniser le parc existant.

Aujourd’hui, la Cnaf prévoit que ces objectifs ne seront réalisés qu’à hauteur de 40 % à la fin 2022. En cause la crise sanitaire, mais pas seulement : « Des freins conjoncturels (signature tardive de la COG, calendrier des élections municipales, etc.) et structurels (coûts, marges financières réduites des collectivités, etc.) expliquent pour partie cette situation », détaille Vincent Mazauric. La pandémie de coronavirus, qui a provoqué la réduction, voire l’arrêt total, des activités pendant le confinement et l’absence de personnels ou d’enfants, n’a fait que « renforcer » ces difficultés.  

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