« Hier encore, une jeune fille a été mise à la rue avec un simple papier de rendez-vous pour évaluer sa minorité. Lorsque j’ai demandé au département de débloquer une place d’hébergement en urgence, et d’éviter de passer par un référé devant le tribunal administratif, une référente de l’aide sociale à l’enfance m’a répondu de lancer une procédure, sans quoi le département ne l’hébergerait pas… »
Depuis quelques temps, Luc Viger, chargé du pôle mineurs non accompagnés d’Utopia 56, fait le même constat amer : l’association doit saisir le tribunal administratif pour que le département de Seine-Saint-Denis daigne mettre à l’abri les mineurs isolés. « Dès qu’on lance un référé, il trouve un hébergement sous 48 heures. »
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