Derrière elle, sur l’étagère, trône le dernier essai de l’ancien coprésident de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), Edouard Durand. « Un texte court, précis, percutant, pour comprendre le déni collectif qui entoure encore l’inceste », résume l’avocate Marie Sablon. Devant elle, sur le bureau, une photo de la fille âgée de 3 ans de sa cliente « et désormais amie ». Cette consœur du barreau s’est retrouvée « de l’autre côté », lors des révélations d’inceste faites par son enfant à l’encontre du père – « qu’elle désigne comme son violeur et chez qui elle est pourtant placée depuis septembre dernier ». Marie Sablon est ainsi : elle s’implique. Trop, disent
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