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Exploitation sexuelle et addictions : trois façons d'y faire face (2/2)

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FRANCE-HAVING A CELL PHONE

Sortir de l'exploitation sexuelle, c'est aussi travailler sur les addictions, en partenariat, en développant la motivation des mineurs concernés. 

Crédit photo Justine Bonnery / Hans Lucas via AFP
Le projet « Paré contre l’exploitation sexuelle des mineurs », porté par la fondation Droit d’Enfance, organisait fin septembre 2025 un webinaire sur la prise en charge des addictions des mineurs victimes d’exploitation sexuelle. Dans ce second article, nous revenons sur trois expériences : celles des associations Aurore, ACPE et de l’Enfance catalane.

En Seine-et-Marne, l’approche holistique d’Aurore

Créé en septembre 2023, Apaj, pour Action de prévention des addictions pour les jeunes, est un dispositif de l’association Aurore. Il a été déployé au sein d’un Centre de soin, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa) et de son équipe mobile « Cadence » situés à Chelles, en Seine-et-Marne. Les professionnels (12 ETP) interviennent dans le nord du département. Leurs missions : la prévention – en milieu scolaire notamment –, le repérage précoce et l’accompagnement vers le soin des jeunes de 16 à 25 ans concernés par des conduites addictives. « Quand on a ouvert le dispositif il y a deux ans, on s’est rendu compte que beaucoup de jeunes inscrits dans notre file active �

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