Renforcer le pouvoir d’agir des enfants protégés et de leurs familles ainsi que respecter leurs droits, c'est l’un des engagements de la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance. Elle souligne l’importance de la participation des mineurs à l’ensemble des instances et décisions qui les concernent.
Ce pouvoir d’agir peut s’exercer à travers le conseil de vie sociale (CVS), instance obligatoire dans chaque établissement social ou médico-social depuis la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale.
Manque d'efficience
Toutefois, cet outil de participation à la vie des établissements apparaît très inégalement mis en œuvre dans les structures de la protection de l’enfance. Raison pour laquelle l’Agence nouvelle des solidarités actives (Ansa) a accompagné un groupe de travail composé de jeunes de l’aide sociale à l'enfance (ASE) pour élaborer un guide des bonnes pratiques.
Cet outil à destination des professionnels rappelle le cadre légal, les étapes de mise en place d’un CVS, et décrit différentes pratiques inspirantes car « il n’existe pas une façon de faire unique ». « Ce guide a vocation à illustrer la diversité des besoins, des partis pris, des formats testés au sein des structures, et à inspirer des pistes de réflexion et d’action aux professionnels qui souhaiteraient initier une démarche de création ou de consolidation d’un conseil de vie sociale. »
Sessions de formation
L’Ansa propose également aux structures intéressées, en complément de son guide et avec l’appui de la direction générale de la cohésion sociale (DGCS), des sessions de formation sur un format « lab » : un appui sur une durée de cinq mois pour structurer et tester des innovations en matière de participation collective des usagers et de leurs familles au sein des établissements de protection de l’enfance.
Contact : alexandra.andres@solidarites-actives.com