Gabriel Attal avait promis un point d’étape sur son plan contre la délinquance des jeunes. C’est chose faite depuis le 24 mai dernier. A l’occasion du lancement de la FAR (force d’action républicaine), l’un des dispositifs du plan anti-émeutes, le Premier ministre a notamment indiqué qu’il comptait mettre en place une « nouvelle mesure préventive » : « Au premier fait, permettre à certains jeunes le placement en foyer pendant une quinzaine de jours. »
Une annonce suffisamment floue pour laisser planer un doute sur ses intentions : parlait-il d’un centre éducatif fermé ? D’un foyer de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ? D’un hébergement familial autre que celui où il évolue ?
Toujours est-il que la déclaration a fortement déplu au comité de vigilance, qui s’est constitué en mars dans la foulée de la création de la commission d’enquête parlementaire sur les manquements des politiques de protecti
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