Fin février, un chef de service de l’association Isard-COS, à Pau, était tué à l’arme blanche par un bénéficiaire débouté du droit d’asile. Des faits d’une telle gravité, fort heureusement, sont rarissimes. Le risque zéro n’existe pas. Mais, l’émotion passée, le drame ne doit pas laisser penser qu’il est inévitable, et encore moins qu’il n’arrive qu’aux autres. Surtout, il ne doit pas cacher la forêt d’incivilités et d’agressivités verbales ou physiques que peuvent subir les professionnels. Où commence cette violence ? La question, hors cadre légal, est subjective. La réponse, pour les structures, réside dans la prise en compte du ressenti de la victime. Doit être analysé tout fait vécu comme une violence. Il s’agit alors de lutter contre ses effets indésirables. Car la violence mine les professionn
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