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Forte pénibilité physique... et psychique dans les métiers du social

Professionnels du social : le secteur marqué par une forte pénibilité physique against a muted blue background

22 % des professionnels du social indiquent travailler souvent ou toujours sous pression, contre 46 % dans le secteur de la santé.

Crédit photo SULTAN - stock.adobe.com
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) observe que 23 % des travailleurs sociaux envisagent un changement de voie.

Publiée le 24 juin 2025, des données de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) viennent examiner les conditions de travail des professionnels du social et de la santé, et plus particulièrement :

  • Des directeurs et cadres du travail social.
  • Des assistants de service social.
  • Des conseillers en économie sociale et familiale.
  • Des éducateurs spécialisés.
  • Des moniteurs-éducateurs.
  • Des éducateurs techniques spécialisés et moniteurs d’atelier.
  • Des animateurs socio-culturels.
  • Des aides médico-psychologiques.
  • Des auxiliaires de vie sociale et autres employés d’aide à domicile, accueillants familiaux.
  • Des assistants familiaux.

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Des conditions de travail éprouvantes physiquement. Comme premier constat, la Drees met en avant la pénibilité physique imposée par leurs métiers. A titre d’exemple, 57 % des personnes travaillant dans le domaine du social indiquent effectuer des mouvements douloureux ou fatiguant, quand sept sur dix expliquent devoir rester longtemps debout.

Une charge mentale moins importante dans le milieu social. Des difficultés physiques qui s’accompagnent d’une certaine charge mentale. Particulièrement présente pour les professionnels de la santé (46 % estimant travailler souvent ou toujours sous pression), elle se manifeste moins pour celles du milieu social. Pour ces dernières, les chiffres font savoir que 22 % se retrouvent dans cette situation.

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Un travail reconnu à sa juste valeur. Face à ces conditions de travail éprouvantes, la Drees signale que, dans l’ensemble, les professionnels estiment recevoir un respect à la hauteur de leurs efforts. C’est notamment le cas pour les métiers du social, où plus de la moitié considère être dans cette situation (63 %). Par ailleurs, 23 % d’entre eux envisage un changement professionnel, qui s’explique notamment par le souhait de vouloir préserver leur santé.

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