L’une est juriste de formation, l’autre a un diplôme d’éducatrice spécialisée. Toutes deux ont pourtant un point commun : elles exercent le métier d’intervenant socio-judiciaire (ISJ). Une profession qui a la particularité d’être au carrefour de ces deux secteurs. « On a un pied dans le judiciaire, l’autre dans l’accompagnement social. Notre objectif est de rendre la justice plus sociale », résume Anna Chaumette, ISJ à l’Adaes 44 depuis deux ans après avoir travaillé quelques années en tant que juriste. Le métier d’intervenant socio-judiciaire est apparu dans les années 1970 sous l’impulsion d’un mouvement de personnes issues de la société civile et de magistrats, convaincus de la nécessité de trouver des alternatives à l’incarcération.
Le métier s’est peu à peu développé, jusqu’à devenir incontournable dans certaines juridictions. « La politique actuelle est d’éviter
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