[TUYAUX DE PROS] Les injonctions traditionnelles ont peu de prise sur les consommateurs de crack. De la posture au vocabulaire, Antoine Ruel, coordinateur du programme Tapaj (1) à l’association Oppelia Le Triangle, à Nantes, partage ses pratiques professionnelles pour aider les publics souffrant d’addictions.
Le ProblèmeOn le sait : l’injonction à cesser de consommer ne fonctionne pas. Face à des publics précaires, que l’usage de drogues marginalise davantage encore, adopter la bonne attitude ne va pas toujours de soi. Un constat valable pour les travailleurs sociaux comme pour les institutions, dont les règles peuvent s’inscrire en contradiction avec les principes de réduction des risques. Ces dernières années, l’Observatoire français des tendances addictives relève, entre autres évolutions des pratiques, une forte hausse de la consommation de crack. Autrement appelée « drogue du pauvre », ce dérivé de la cocaïne touche souvent les publics les plus vulnérables, en situation d’errance,…
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