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Les espoirs (presque) douchés de Serafin-PH

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« On risque de se retrouver avec un système de tarification à l’acte, comme à l’hôpital, et c’est franchement inquiétant quand on voit ce que devient ce dernier… », grince un responsable de structure.

Crédit photo DR
[MANAGEMENT] La réforme tarifaire des établissements sociaux et médico-sociaux entre dans le dur. La collecte de données 2025 à laquelle ont été soumis, entre mars et mai, près de 4 000 structures d’accueil et d’accompagnement de mineurs porteurs d’un handicap constitue l’ultime remontée d’éléments avant la mise en place du nouveau régime de tarification en 2026. Cette réforme, dans laquelle certains plaçaient beaucoup d’espoirs, se révèle au final un acte manqué autant qu’une déception.

En langage diplomatique, on appelle cela une opération de « damage control » (ou « maîtrise des dégâts »). Invitée au printemps dernier à présider une séance du comité stratégique (« Costrat ») de pilotage de la réforme Serafin-PH, alors que le torchon brûlait depuis des mois entre son administration et les organisations associatives et patronales du secteur du handicap, la ministre Charlotte Parmentier-Lecocq avait alors choisi de jouer l’apaisement. Depuis lors, c’est donc officiel : 2026 sera bien une �

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