Touchés de plein fouet par le vieillissement de leurs effectifs, les employeurs de l’économie sociale et colidaire (ESS) ne sont pas suffisamment armés pour appréhender la séniorité au sein de leurs entreprises. L’accord-cadre que les partenaires sociaux s’apprêtent à conclure ces prochains jours pourrait leur offrir une boîte à outils de dispositifs de prévention de l’usure professionnelle.
Après s’être déjà attaqués au défi des transitions numériques via un accord signé avec les syndicats en 2021, les employeurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) se préparent désormais à se doter d'outils pour faire face au choc démographique. Marqué par un « pic de vieillissement » parmi ses effectifs – 32 % des 2,7 millions de salariés de l’ESS ont plus de 50 ans, soit 5 points de plus que dans le privé lucratif –, le secteur s’apprête à connaître une véritable saignée démographique d’ici à 2028.
En cause, le départ en retraite de quelque 500 000 collaborateurs, privant les employeurs mutualistes, coopératifs et surtout associatifs,
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