Faire face à la détresse morale et matérielle, au manque de moyens pour exercer leurs missions... Ces difficultés, souvent citées pour illustrer les particularités des métiers du travail social, éclipsent une autre cause directe de souffrance psychique, voire de dégâts physiques qui minent les professionnels sur le terrain : la violence ou l’agressivité des bénéficiaires accompagnés. Un danger pas toujours explicitement mentionné dans les documents uniques d’évaluation des risques professionnels devant être tenus par les employeurs. Selon l’institut statistique du ministère du Travail, 42 % des professionnels de l’action sociale déclarent être exposés aux agressions, devant les infirmières, les sages-femmes, les militaires ou les médecins. Vulnérabilité des publics oblige, on se dit qu’il faut savoir faire avec, au risque de dissimuler de telles difficultés. « C’est e
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