Comment le « Ségur pour tous » met en danger les associations pour les droits des femmes
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.10.2024Par : Propos recueillis par Benjamin d'AlguerreLecture : 4 min.
Clémence Pajot, directrice générale de la FNCIDFF: "si les pouvoirs publics ne débloquent pas les enveloppes, on pourrait assister aux premiers défauts de paiement et même aux premiers licenciements avant la fin de l’année"
Clémence Pajot, directrice générale de la Fédération nationale des centres d'information sur les droits des femmes et des familles, alerte sur les difficultés de son secteur face à la prime Ségur. Ces associations de lutte contre les violences, type Planning familial ou Mouvement du nid, devront débourser entre 1,4 millions d’euros (2024) et plus de 5 millions (2025), pour pouvoir assumer les augmentations de salaires prévues dans le cadre de l’accord du 4 juin 2024.
L’arrêté d’extension de l’accord sur le "Ségur pour tous " a élargi son bénéfice au-delà de sa branche d’origine. Si les salariés des structures concernées sont désormais éligibles aux augmentations de 183 euros net par mois, certains employeurs ne peuvent pas suivre financièrement. Un collectif d’acteurs de la lutte contre la violence faite aux femmes réunissant la Fédération Nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (FNCIDFF), le Planning familial, Solidarité femmes, France victimes, le Mouvement du nid et Citoyens et justice, tire la sonn
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