Les données sont pour le moins parlantes. « En France, une enquête en population générale a montré que 30 % de la population adulte auraient été exposés à un événement potentiellement traumatique au cours de la vie, que 5 % présentaient, depuis l’exposition, un psychotraumatisme au sens large (au moins un élément de retentissement psychopathologique) et 0,7 % un syndrome de stress post-traumatique dans le mois précédent l’enquête », notait la Haute Autorité de santé (HAS) dans son programme pluriannuel dédié à la santé mentale de 2018-2023. « Mieux évaluer et prendre en charge les symptômes » figure ainsi parmi les enjeux énoncés dans sa feuille de route. Mais dans un tel contexte, quel rôle les acteurs du médico-social jouent-ils ? Car, au-delà des professionnels du corps médical, des psychiatres et des psychologues, les équipes du secteur exerçant d
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?