Dans une décision rendue le 10 janvier dernier, le Conseil d’Etat estime que l’absence d’hébergement d’urgence, pour les familles les plus vulnérables, peut engendrer une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale. Laquelle justifie l’intervention du juge administratif dans le cadre du référé-liberté.
L’hébergement d’urgence, une liberté fondamentale selon le Conseil d’Etat

Manifestation de femmes à la rue pour l'effectivité du droit à un hébergement digne et pérenne devant la mairie de Paris, en 2022.
Crédit photo Pauline Tournier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP