Au lendemain de l'annonce du nouveau gouvernement - toujours conduit par Edouard Philippe, mais remanié dans la foulée des élections législatives et de la défection de plusieurs ministres -, plusieurs voix se sont élevées, jeudi 22 juin, dans le secteur social et médico-social, pour s'inquiéter, une nouvelle fois, de la prise en compte insuffisante des enjeux de ce domaine dans les portefeuilles ministériels.
"Les impasses sur le social se confirment !", s'exclame ainsi l'Uniopss dans un communiqué, en considérant que la composition de la nouvelle équipe aux affaires "aurait pu être l'occasion de combler des lacunes importantes sur les champs de la solidarité", comme l'organisation l'avait déjà demandé au lendemain du scrutin présidentiel.
"Or force est constater qu'il n'y a toujours pas de ministres ou de secrétaires d'Etat fléchés sur les personnes âgées, la jeunesse, la famille, le logement, la politique de l'autonomie, la politique de lutte contre l'exclusion et de l'inclusion" ou encore "l'économie sociale et solidaire", énumère l'Uniopss, dont la crainte…
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