Dans son bilan annuel, le Collectif des associations unies dénonce une nouvelle fois la gestion des dispositifs d’hébergement d’urgence par l’Etat. La fermeture de places d’accueil et le transfert de personnes sans domicile vers des « sas régionaux de desserrement » complexifient davantage l’accompagnement social.
En ce début d’été, le bilan dressé par les 40 organisations du Collectif des associations unies (Cau) sur la situation de l’hébergement et du logement s’avère mauvais. Alors que les travailleurs sociaux font face, depuis de nombreux mois, à la tension exercée sur le secteur en raison du manque de places, tous contingents confondus, les objectifs budgétaires tendant aux restrictions. Et ce, dans un contexte d’accroissement des besoins.Au mois de juin, chaque soir, plus de 6 000 ménages dont 1 800 enfants restaient sans solution d’hébergement faute de réponse des services du Samu social. Dans le même…
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