Partant du "baromètre 115", les organisations constatent que les mineurs représentent la classe d'âge la plus importante parmi la population enregistrée par le Samu social et dénoncent une "situation indigne" de la France.
Dans la nuit du 4 au 5 septembre, sur 1 172 mineurs concernés par une demande d'hébergement d'urgence auprès du 115 (hors Paris et petite couronne parisienne), 63 % ont passé la nuit dans la rue, selon une édition spéciale du "baromètre 115" réalisé chaque mois par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). A Paris, le même soir, sur les 247 nouvelles familles (soit 743 personnes dont 386 mineurs) qui avaient formulé une demande d'hébergement, seules 33 ont obtenu une réponse positive, soit 67 personnes, dont 34 mineurs. En d'autres termes, 352 mineurs concernés par une demande d'hébergement (sur 386, soit 87 %) ont dormi dans les rues de Paris cette nuit-là, faute de places disponibles. La situation était particulièrement…
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