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Face au tout-sécuritaire, les associations de réduction des risques défendent les droits des usagers de drogues

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Parmi ses recommandations, l'association Aurore demande une révision de la législation, notamment la loi de 1970 qui pénalise l’usage personnel de drogue et donc « continue de freiner l’accès aux soins » des usagers.

Crédit photo PATRICK HERTZOGAFP / AFP
En matière d’addictions, les pouvoirs publics se concentrent essentiellement aujourd'hui sur la lutte contre le narcotrafic. Dans ce contexte pré-electoral en vue des municipales, l’association Aurore défend, elle, une approche médico-sociale et tournée vers le soin.

« Notre travail s’exerce dans la confidentialité mais les critiques sont toujours faites dans le mégaphone. Aurore doit sortir du silence », lance Léon Gomberoff, salarié de l’association et directeur de deux structures d’accompagnement dédiées aux usagers de drogues. C’est justement ce que l’association a entrepris, à travers la publication d’un argumentaire pour repenser les politiques publiques et défendre une approche de l’addiction « ni pour ni contre, mais [...] par le soin, l’autonomie et les droits des personnes ».

Dépénalisation

Parmi les 22 recommandations formulées, les premières portent sur une révision de la législation, en commençant par la loi de 1970 qui pénalise l’usage personnel de drogue et donc « continue de freiner l’accès aux soins » des usagers. L’association plaide aussi pour la dépén

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