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Emigration étudiante : les filles des milieux populaires repartent davantage des grandes villes

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16 % des femmes de 20 à 24 ans diplômées du supérieur partent des villes de plus de 200 000 habitants.

Crédit photo GalakticDreamer - stock.adobe.co
Une étude de l’Ined menée par des sociologues montre que les jeunes femmes rencontrent plus de difficultés économiques et relationnelles que leurs homologues masculins à rester dans les grandes villes où elles sont parties étudier. Un constat accentué chez les étudiantes issues des classes populaires.

Associés à l’Institut national d’études démographiques (Ined), Fanny Jedlicki, Camille Noûs et Elie Guéraut pointent dans une récente étude le rapport entre genre, classe sociale et « émigration étudiante ». Plus nombreuses à obtenir leur bac, les femmes sont également plus nombreuses à rejoindre les grandes villes pour entamer leurs études supérieures. Elles quittent aussi plus fréquemment que les hommes ces agglomérations une fois leur cursus terminé.

Au total, 16 % des femmes de 20 à 24 ans diplômées de l'enseignement supérieur partent ainsi des villes de plus de 200 000 habitants, alors que les hommes ne sont que 11 %. « A Paris, elles sont 6 %, contre 3 % des hommes diplômés de cette classe d’âge, à quitter la capitale. Dans un même temps, ces jeunes diplômées

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