« L’État a beaucoup fait pendant la crise sanitaire, avec plus de 1 000 places ouvertes, mais la demande est tellement forte », souffle Aurélie Ruibanys, directrice du CHRS (centre d’hébergement et de réinsertion sociale) Forbin, l’un des principaux lieux d’accueil marseillais pour les plus démunis. Ces dispositifs exceptionnels, qui ferment peu à peu, les hôtels et centres de vacances honorant leurs réservations, n’ont pas tari les besoins. « Cela fait prendre conscience de la réalité des chiffres », s’exaspère Florent Houdmon, directeur régional de la Fondation Abbé-Pierre.
A Marseille, le taux de pauvreté s’élève à 26 %, très marqué dans le centre-ville et les quartiers nord. Les 1er, 2e, 3e et 15e arrondissements font partie des six communes les plus pauvres de France selon l’Insee. Pour ce qui est des sans-abri, une étude, réalisée dans le cadre du projet d’accès aux soins de
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