« Si le sujet, sauf l’autiste, est toujours tributaire de ses semblables, c’est que rien ne l’assure d’être un en-soi. Il n’y a pas d’essence de l’être, pas d’ontologie. Fondamentalement, le sujet n’est que coupure, vide, trou. Il n’y a de sujet que dans des rapports avec d’autres, rapports d’ailleurs sans cesse à déterminer, ce qui ne se fait pas sans angoisse. Même s’il ne s’agit pas là d’angoisse pathologique mais d’angoisse inhérente à tout sujet. Il n’y a donc de singularité qu’à la fonder dans le partage…
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