TRIBUNE - Un an après la mort d’un nourrisson placé sous mesure d’assistance éducative, un rapport de l’Igas et de l’IGJ met en lumière les multiples défaillances de la protection de l’enfance. Un « déni de la maltraitance », selon l’ancienne vice-présidente du CNPE, Michèle Créoff, qui appelle les acteurs du secteur à une « révolution culturelle » pour éviter de nouveaux drames.
« Le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (igas) et de l’Inspection générale de la justice (igj) d’août 2022 sur le décès d’un enfant suivi en assistance éducative vient d’être rendu public et son contenu est consternant. Comme un remake de l’affaire “Marina”, tuée en 2009. Comme si rien n’avait bougé, comme si ni la loi de 2016, ni les stratégies nationales, ni les reportages médiatiques, ni les multiplications des témoignages…
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