Dans « L’insertion des jeunes : question de justice ? », des professionnels de la justice et du social s’interrogent sur leurs pratiques. Pour Sonia Ollivier, éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), il faut miser davantage sur l’accompagnement éducatif du mineur et ne pas oublier qu’il s’agit d’un enfant en construction.
Actualités sociales hebdomadaires - Cet ouvrage est écrit par et pour Les professionnels. Manquent-ils d’échanges sur leurs pratiques ?
Sonia Ollivier : Aujourd’hui, tout le monde travaille de façon un peu cloisonnée. Les juges, qui prononçent des obligations d’insertion, ne savent pas toujours concrètement en quoi cela consiste et n’ont pas le temps de visiter les structures, qu’il s’agisse de milieu ouvert ou fermé. Les avocats plaident pour des peines qu’ils ne questionnent pas forcément, comme le travail d’intérêt général, auquel ils ont de plus en plus recours…
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