Fatiha de Gouraya : Comme beaucoup de MNA, ce sont essentiellement des migrants économiques en quête d’une vie meilleure et qui ont pour but d’envoyer de l’argent à leur famille. Dans le cas précis des mineurs d’origine marocaine, ce qui frappe le plus est leur jeunesse. Il n’est pas rare de rencontrer des enfants de 9 ans errant dans des squares du quartier de la Goutte-d’Or avec des adolescents de 17 ans. Une solidarité se développe entre eux, les plus âgés prennent soin des plus jeunes, et ils ont tendance à rester entre compatriotes. Ils sont aujourd’hui quelques centaines en région parisienne. S’ils ont en commun…
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