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Gens du voyage : « Un racisme environnemental »

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Voyageur, c’est ainsi que William Acker, issu d’une famille de « gens du voyage », se définit. Son livre Où sont les gens du voyage ? Inventaire critique des aires d’accueil (éd. du Commun) a reçu le prix de l’Ecologie politique en avril 2022.

Crédit photo DR
Dans son livre-enquête Où sont les gens du voyage ?, le juriste William Acker montre que ces populations sont discriminées et assignées à vivre dans des zones de relégation particulièrement polluées.

Actualités sociales hebdomadaires - Vous critiquez la terminologie « gens du voyage ». Pourquoi ?

William Acker : Cette dénomination administrative englobe de nombreuses personnes avec des cultures et des langues différentes, qui ne se reconnaissent pas nécessairement comme une seule et même communauté. Cette appellation, stigmatisante à bien des égards, est également source de discriminations. C’est pourquoi il existe des revendications qui tendent à sa suppression. Tsiganes, Roms, Manouches, Gitans, Yéniches, Voyageurs… tous ces termes recouvrent des réalités multiples et démontrent la riche diversité qui existe dans ces communautés du voyage. Juridiquement, les « gens du voyage » sont appréhendés par leur mode de vie en habitat mobile traditionnel. Ce critère juridique est commode pour viser tous ceux qui sont tenus pour « tsiganes » dans l’imaginaire public. L’administration ne cherche pas à t

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