Depuis le 1er juillet dernier, le conseil départemental de l'Isère a suspendu la mise à l'abri et la prise en charge des mineurs étrangers isolés. Face à cette situation qui perdure, malgré les décisions défavorables de la justice administrative, les acteurs de terrain maintiennent la pression.
Un département peut-il justifier l'absence de prise en charge d'un mineur non accompagné au prétexte qu'il se trouve dans l'impossibilité de répondre au flux trop important des dossiers ? Le Conseil d'Etat, dans une ordonnance du 25 août, a apporté une réponse négative, rejetant une demande du conseil départemental de l'Isère qui, le 4 août dernier, avait été enjoint par le tribunal administratif de procéder à l'accueil provisoire d'urgence d'un congolais de 16 ans n'ayant pas obtenu de solution d'accueil d'urgence et alors qu'il détenait un extrait d’acte de naissance et une pièce d’identité justifiant de sa minorité.L'affaire dure depuis le 1er juillet, date à laquelle le département a décidé de suspendre la mise à l'abri des mineurs étrangers isolés, invoquant l'embolie du dispositif de protection de l'enfance par…
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