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Ehpad : des députés préconisent la fusion des forfaits soins et dépendance

Crédit photo Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Missionnés par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, six députés ont présenté, mercredi 9 mars, leurs conclusions pour rénover le secteur des Ehpad, mis à mal par les récentes enquêtes autour des groupes privés à but lucratif.

Après le temps des révélations et de la stupéfaction vient celui des propositions. Ebranlé par le livre-enquête Les fossoyeurs de Victor Castanet, le monde des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) doit se réinventer. Missionnés par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, deux groupes de députés ont rendu publiques leurs conclusions, mercredi 9 mars.

Dans un premier rapport, les députés Caroline Jeanvier (LREM), Jeanine Dubié (Libertés et territoires) et Pierre Dharréville (Gauche démocrate et républicaine) mettent en lumière « les faiblesses du système actuel de tarification et de contrôle des dépenses des Ehpad qui ont permis le développement de pratiques financières contestables, voire choquantes ». Face à ce constat, 13 recommandations sont formulées dans le but de renforcer la transparence et le contrôle des comptes de ces établissements et des groupes auxquels ils appartiennent.

Ils préconisent, entre autres, de fusionner les forfaits soins et dépendance, de rendre transparente la totalité des comptes des établissements (publics, associatifs comme commerciaux) ou encore d’engager une réflexion approfondie sur la pertinence du modèle des Ehpad commerciaux dans la prise en charge des personnes âgées.

« Urgence à agir »

La seconde mission concerne les conditions de travail et la gestion des ressources humaines. Si les députés Marine Brenier (LR), Didier Martin (LREM) et Cyrille Isaac-Sibille (MoDem) reconnaissent que le gouvernement a été pro-actif sur ce sujet ces derniers mois, ils considèrent que « la gestion des ressources humaines doit encore progresser ». Et d'estimer qu’il y a même « urgence à agir ». Ils suggèrent, par exemple, de renforcer le rôle des médecins coordonnateurs en rendant leur avis contraignant et en créant un service d’astreinte, de simplifier le processus de validation des acquis de l’expérience (VAE) et de favoriser les passerelles afin d’augmenter les formations d’aide-soignant et d’infirmier.

Enfin, constatant que de plus en plus de directeurs d’établissements privés ne viennent pas du monde du soin, ils recommandent d’intégrer un volet médico-social obligatoire au cours de leur formation.

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