Elle n’a pas seulement sauvé sa peau. Elle s’est aussi offert une cure de jouvence. Propriété de l’Association de coordination du soin et de l’aide à domicile (Acsad), la résidence autonomie Les Vignes, à Sciecq, avait, au fil des ans, perdu de son éclat. Ses 24 places en appartements individuels n’étaient plus occupées que par une petite dizaine de résidents. La faute à un modèle en perte de vitesse, coincé entre l’alternative du maintien à domicile ou de l’Ehpad, pour les personnes les moins autonomes.
La fermeture, à l’évidence, paraissait inéluctable, entraînant dans son sillage le départ de ses derniers résidents, âgés de 84 à 94 ans, inquiets à l’idée de quitter les lieux pour une destination inconnue. La situation n’a pas laissé indifférent le département des Deux-Sèvres. Lui qui, comme ailleurs, connaît de
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