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La proposition de loi « bien vieillir » une nouvelle fois reportée

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Alors que le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, avait assuré que la proposition de loi portant sur le bien vieillir serait discuté en juillet à l'Assemblée nationale, le texte a été reporté.

Crédit photo Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Alors que les députés devaient reprendre l'examen de la proposition de loi de la majorité présidentielle « portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir » à l'Assemblée nationale le 20 juillet, le texte a été retiré de l’ordre du jour. Une décision difficile à avaler pour les acteurs du secteur.

Nouveau camouflet pour le grand âge. Interrompu en avril dernier avant une pause parlementaire, l’examen à l'Assemblée nationale de la proposition de loi (PPL) « portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France » a subi un nouveau coup d’arrêt. Alors que le texte devait être étudié les 20 et 21 juillet, il a été retiré de l’ordre du jour, mardi 18 juillet, par la conférence des présidents de l’Assemblée. La raison : les députés sont mobilisés par le projet de loi de reconstruction des bâtiments dégradés ou détruits pendant les émeutes urbaines et par le projet de loi sur l'industrie verte. Aucune nouvelle date n’a été annoncée.

« Clap de fin » pour cette « petite proposition de loi », s’est insurgé sur Twitter le député Jérôme Guedj (socialiste, Essonne) avant de dénoncer une « mascarade » et « un mépris pour les personnes âgées, les familles, les professionnels et les parlementaires de tout bord qui demandent une vraie loi grand âge ».

 

Pour l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées), ce report « confirme l’incurie de l’Etat ». « L'Etat confirme également ainsi que dans une société âgiste le sujet du grand âge n'est pas compris comme une priorité, au bénéfice de tous les Français », déplore encore l’association.

« Les macronistes s'en contrefichent de nos aînés ! En voici une preuve supplémentaire ! Même ce texte a minima ne les intéresse pas ! », a tancé sur Twitter la vice-présidente de l'Assemblée nationale, Caroline Fiat (LFI).

Une réforme « indispensable »

La proposition de loi des députés Renaissance prévoyait une série de mesures comme un « guichet unique de l'autonomie » ou la mise en place d'une carte professionnelle pour les aides à domicile. Une « coquille vide » comme l’ont rappelé bon nombre acteurs du secteur. « Les personnes âgées ? Les Ehpad ? Les auxiliaires de vie ? Le gouvernement s'en fiche : la mini-loi "bien vieillir" vient d'être repoussée à toujours plus tard. Malgré les promesses. De toute façon, il est vrai, elle ne contenait pas grand-chose », s’est attristé François Ruffin (LFI).

« Même si l’ambition de cette proposition de loi est limitée, ce renvoi sine die est regrettable au vu de l’importance des défis et enjeux du grand âge », déplore pour sa part le Synerpa (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées). Pour Jean-Christophe Amarantinis son président : « Une réforme en profondeur du secteur est indispensable pour répondre au vieillissement de la population, pour recruter et former les 300 000 personnes dont nous aurons besoin d’ici 2030. »

 

>> Lire le communiqué de l’AD-PA.

>> Lire le communiqué du Synerpa.

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