Des étrangers font toujours l'objet de placements en rétention administrative dans l'attente de leur transfert vers l'Etat responsable de l'examen de leur demande d'asile, alors même qu'une telle mesure a été jugée illégale par la Cour de cassation.
Dans un communiqué publié mercredi 25 octobre, 18 associations et syndicats professionnels, parmi lesquels le Gisti, la Cimade, le Syndicat des avocats de France ou encore le Syndicat de la magistrature, s’alarment du placement en rétention administrative d’étrangers dans l’attente de leur transfert vers l’Etat par lequel ils sont entrés sur le territoire de l’Union européenne, souvent qualifiés de "dublinés".Pour rappel, le règlement européen du 26 juin 2013, dit "Dublin III", prévoit que le pays, par lequel l’étranger est entré sur le territoire de l’UE et dans lequel il a été contrôlé, est responsable de l’examen d’une demande d’asile. Dans l’attente de ce transfert,…
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